La savonnerie AbracadaBulles a été créée en 2016 par Nadia Ambroise. Située en plein coeur de la Provence, elle est spécialisée dans la fabrication de savons saponifiés à froid, de savons liquides et de soins cosmétiques naturels. Les produits y sont fabriqués à la main avec amour et passion, avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique et d’origine naturelle.

La savonnière

savonnière



Le chemin a été long avant d’en arriver là puisque j’ai d’abord choisi une voie…… comment dire….. un peu moins….. ou beaucoup plus…… Bref, une voie très différente puisque j’ai fait une carrière de près de 30 ans dans le tertiaire.

Deux domaines qui n’ont pas grand chose en commun. Et c’est justement là l’intérêt !
En même temps, ce n’est ni incohérent ni un hasard. Depuis de nombreuses années, je suis passionnée d’aromathérapie et de cosmétique. Je suis aussi une adepte des remèdes tant qu’ils sont naturels. 

C’est après une formation en saponification à froid dans la Drôme en 2015 que je suis « tombée dans la cuve ». Et pas qu’à moitié puisqu’en Janvier 2016, j’ai créé la savonnerie AbracadaBulles.

Je suis savonnière, heureuse et passionnée. Je fais en sorte que mes produits reflètent mon bonheur et ma passion, et j’espère que vous le sentirez en les utilisant.

Nadia

La fabrication du savon

Je fabrique mes savons en utilisant une méthode ancestrale appelée saponification à froid (ou SAF pour les habitués). Le terme « saponification » signifie « transformer en savon ». Cette méthode, sans cuisson, permet de préserver les matières premières et d’obtenir des savons très doux. Le savon saponifié à froid est naturellement glycériné, hydratant et biodégradable.

Tous mes savons sont surgras (entre 5 et 10%), c’est à dire qu’une partie des corps gras (huiles végétales ou beurres) n’est pas transformée en savon lors du processus de saponification. C’est la garantie d’avoir un savon ultra doux.

Les soins cosmétiques se veulent simples mais soigneusement pensés. Je mets surtout l’accent sur :
          – la sélection des ingrédients : je travaille avec des matières premières rares et précieuses comme l’huile de rose musquée, d’hibiscus et de bourrache ou 
             encore
 le beurre de kokum
          – le choix des parfums : ylang ylang, benjoin et bois de Hô sont autant de senteurs très réputées et incontournables en parfumerie
          – l’efficacité du produit : parce que simple ne veut pas dire « poudre de perlimpinpin »

Pour la fabrication des savons comme pour celle des soins cosmétiques, j’effectue absolument toutes les étapes à la main.

Véritables soins haut de gamme, ils protègent votre peau et respectent la planète.

savon surgras bio

Les huiles végétales sont toutes, sans exception, issues de l’agriculture biologique. Certains beurres, comme le beurre de kokum, sont de culture sauvage.

Je les sélectionne avec soin : issues de 1ère pression à froid, non raffinées, de qualité cosmétique et/ou alimentaire. Et de préférence localement quand c’est possible, comme l’huile essentielle de lavandin cultivée et distillée en Provence à moins de 50km de la savonnerie.

J’ai volontairement choisi une production sans huile de palme.

Les produits sont composés essentiellement d’ingrédients d’origine naturelle issus de l’agriculture biologique pour la grande majorité. 

La fabrication des savons et leur utilisation n’engendrent aucune pollution. Ils sont parfaitement biodégradables. Pour leur protection, ils sont emballés dans un étui de papier création 100% recyclé, fabriqué sans désencrage, sans chlore, et garanti pour une gestion forestière durable ou un sachet cristal.

Tous les emballages sont aptes au contact alimentaire, recyclables. Les flacons des savons liquides sont fabriqués à partir de plastique recyclé à hauteur de 50%.

savon bio
savonnerie

Les tests sur les animaux sont interdits par l’Union Européenne en matière de cosmétique.

Malgré tout, il me semble essentiel de préciser que ni les savons, ni les produits cosmétiques, ni les matières premières ne font l’objet de tests sur les animaux.

La savonnerie : un métier réglementé et exigeant

On peut tous se laisser prendre au jeu et avoir envie de fabriquer son savon soi-même. Mais la savonnerie est loin d’être une tambouille approximative. Et pour en faire son métier, il y a des règles à respecter. La savonnerie fait partie du domaine très réglementé de la cosmétique et se soumet au règlement européen n° 1223-2009.

Pour pouvoir faire de la savonnerie mon métier, je suis passée par toutes ces étapes :

me former car fabriquer du savon c’est créer des formules en tenant compte des propriétés et des particularités de chaque ingrédient. Indice de saponification, indice d’iode, INS sont autant de paramètres à prendre en compte et à calculer pour aboutir à une formule stable. Fabriquer du savon c’est bien, savoir de quoi on parle c’est mieux ;

m’immatriculer en tant qu’artisan au répertoire des métiers et avoir un numéro de SIRET ;

me déclarer en tant qu’établissement cosmétique auprès de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé). L’ANSM est l’organisme qui contrôle un artisan savonnier pour vérifier qu’il respecte la réglementation ;

rédiger mes Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Pas moins de 17 chapitres de procédures, de modes opératoires et d’annexes que le savonnier s’engage à respecter au quotidien : personnel, locaux, équipements, matières premières, production, produits finis, déchets, sous-traitance, contrôle qualité, déviations, etc…..  Et ce, quelle que soit la taille de la savonnerie. La demi-mesure n’existe pas, la toute petite savonnerie artisanale est tenue aux mêmes règles que les plus grandes entreprises de l’industrie cosmétique ; 

avoir un espace dédié à mon activité professionnelle (atelier, labo). Un savonnier professionnel ne peut pas fabriquer du savon dans sa cuisine ;

rédiger une partie de mes DIP (Dossier Information Produit). C’est la carte d’identité du produit cosmétique. C’est la raison pour laquelle il est confidentiel. En cas de contrôle, la première chose que les autorités vérifieront est l’existence du DIP. Et à chaque produit son DIP ;

faire évaluer chaque formule par un expert toxicologue ou un pharmacien avant la mise sur le marché. Le toxicologue rédige alors l’autre partie du DIP appelée « Rapport de sécurité ». Il s’assure que le produit ne présente aucun danger pour le consommateur. Il va sans dire que cette étape cruciale représente un coût considérable pour le savonnier ;

notifier chaque produit sur le portail du CPNP (Cosmetic Products Notification Portal) lorsque celui-ci a été validé et qu’il est prêt à être mis sur le marché. En ce qui me concerne, cette étape est toujours une joie car elle signe l’aboutissement d’un long et lourd travail ;

informer le consommateur. Certaines mentions sont obligatoires sur l’emballage : le nom du produit, la liste des ingrédients (INCI), le n° de lot (traçabilité), le poids, la date de durabilité minimale (DDM, ex PAO), l’adresse de la personne responsable en cas de réclamation. Et même pour un savon non emballé, l’information doit être présente (pancarte, notice).

Le consommateur doit savoir ce que contient le produit qu'il achète. C'est la loi !

Exigez d’être informé, quel que soit le lieu d’achat (marchés, salons, boutiques, etc…). C’est votre droit.
Un savonnier qui travaille en respectant les règles n’aura aucune difficulté à vous renseigner et prendra plaisir à partager avec vous son savoir-faire et sa passion. Si vous n’obtenez pas l’information que vous êtes en droit d’obtenir, pour votre sécurité, passez votre chemin.